Féminisme


Être verni 1

J’aime quand tu viens en jupe. J’aime quand tu as les pieds vernis et quand tu portes des talons. J’aime quand tu portes du rouge. Viens sans culotte. Je me moquerai de tes ongles gris. Marie ! Enfin, tes ongles ! J’aime quand tu portes des bas. Érotisation à sens unique, érotisme appris dans les paquets de lessive. Haha, tu as souvent les ongles sales, non mais je dis ça pour rire. Haha ! Aujourd’hui, le sang coulera sur le drap blanc. Entre les plis de mes fesses si rondes et si sensuelles, objet de tous tes désirs. Le rouge suintera entre mes poils frisés et bruns. Seule, heureuse. Les […]


Chatte de gouttière 1

Chatte je suis, chatte je reste monsieur. C’est ma nature. Contre votre sexe, je ronronne. Passez votre main dans mes cheveux, et vous me verrez m’allonger de plaisir. Tous les jours, je rentre à la maison, n’espérez pas savoir quand ni où. Un chat n’est pas un chien pas plus que les chiens ne font les chattes. A votre queue gonflée, je caresse la tête sans me faire prier. Alanguie entre vos cuisses, je contemple le plafond. Ma chatte libre se repait de vous. Vous êtes fier de cet animal gémissant sans crainte sous vos gammes. Jouons aujourd’hui. Demain, je sortirai les griffes pour plaisanter, pour arracher votre dos de […]


La femme forte 5

Tu es la femme forte des nuits enchantées, et la longue nuit  de l’amour. Derrière les peines, après les peines, ta vie est larmes et  jouissances, joies pures et plaisirs oblongs. Sous tes yeux dansent les instincts latins aux rythmes langoureux. Le long de ton rimmel coule la passion. Ta liberté se dessine, noire, sur les paupières. Tu ne portes pas de culotte, pas plus que tu n’appartiens à un homme. Il faut pleurer de la poussière pour sourire à la lumière. Ton chemin était le leur, ta route se trace au rivage des lèvres écarlates. Pieds nus, tu peux vivre sans hommes dans ton obligation. Seins nus, tu veux […]


Osée 5

Jette-moi la première pierre, si tu n’as jamais jouis. Vas-y, je suis prête. Lapide-moi de principes, lapide-moi, j’ai déjà tout entendu. Je la connais par cœur, la route sans écart. Jette-moi tes livres rouges. Que mon corps se couvre de bleus puisque je suis la catin des nuits délivrées ! Vas-y jette-moi la première pierre, toi dont la semence se perd en scrupules dans un con de mer. Vas-y, jette tes soubresauts lourds sur mon corps froid. Vas-y. Oh, putain, j’ai jouis ! Putain de mon propre corps, je le donne aux plus offrant. Ils ont offert les étoiles du présent. Ils ont donnés la perdition sans retour. Ils ont […]