J’ai rêvé de toi Darling 11

J’ai bien toutes mes affaires ? Ok, j’embarque mes sacs. C’était une bonne idée de ce sac de sport sympa et féminin : peu encombrant et servant d’alibi pour les 12/14-cheveux-mouillés. Cette nuit était délicieuse, j’en savoure encore les émotions heureuses.
Et merde ! J’ai oublié ce truc là ! (Ne me demandez pas ce quel est ce truc, je ne le sais toujours pas). Demi-tour dans une rue large et très pentue. Je maitrise l’affaire en un seul tour de volant et sans érafler la voiture contre la roche longeant cette partie de la route. Trop forte la fille !
Arrivée sur place, je monte, traverse le couloir blanc genre collectivité et entends du bruit venant de la cantine. Les copains sont là, toi aussi. Les chaises sont sur les tables, donc nous papotons debout et ça rigole sec.  Les copains ont dû piger qu’on avait couché ensemble car ils  jouent trop bien le rôle des autruches galantes. Tu m’ouvres un pot de crème pour le visage, je me sers. Un moment complice. Nous rions. Tout le monde s’en va, je pars la dernière en rassemblant mes affaire : mon sac à main, mon gilet noir. Tiens il reste ton parapluie. Je le fourre dans mon sac pour te le rendre. J’entends que tu es dans notre ex-chambre, celle qui a accueilli nos ébats nocturnes. Une chambre de collectivités dont la porte est ouverte. J’entre et je vois tes belles fesses entres des cuisses féminines. T’as un beau cul comme ça en missionnaire. Je matte tranquille en me disant que cela ne te générait pas et que pour la fille, j’en sais rien et je m’en fous. J’étais venu te rendre ton parapluie. Je ferme la porte, je m’assieds par terre et commence à farfouiller dans mon sac pour y trouver le fameux parapluie. J’entends vos souffles ralentir. Tu me regardes légèrement interrogateur. 
«Oh, je sors juste le parapluie »

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