Je ne veux plus de lingerie, je ne veux plus que le sexe brut, tout nu sans artifice. Jetons les bas à la poubelle. Laissons serre-taille et guêpière dans les rayons des marchands. Je ne veux plus que ta peau nue. Je ne veux plus de talons ni de plateaux sous les semelles. Ne me parlez même pas du rouge qui écrase le sol. Ton sexe, tes poils sous mon nez, les replis de ta sueur, le jet des fluides, la colle des ébats. Ton sexe froissé, tes poils foisonnants et l’odeur de tes rivages. C’est tout.
Je ne veux plus de toutes ces filles habillées pareil. Je ne veux plus de talons, de jarretelles, de dress code, de bas, plus de bas, plus de bas, plus de bas ! J’overdose, grave.
Je veux que tu soulèves ma robe du jour, que tu baisses ma culotte de coton noire. Rien d’autre. D’un coup sec, s’il te plait. Au coin de la table, prends-moi.
Je veux que tu remontes mon t-shirt, que tu fasses jaillir mes seins. Je veux que tu les suces. Je ne veux rien de compliqué, juste que tu suces mes seins comme un dieu.
Je veux être nue contre ta peau nue. Pas de nylon entre ta peau douce et la mienne. Je veux tes seins contre mes reins. Je veux sucer ton téton comme une déesse. C’est tout.
Je veux que tu suces le sexe d’un autre homme. En public. Je veux un attroupement de femmes autour. Je veux que tu aimes ça, que tu prennes ton pied à sucer ce sexe érigé. C’est tout.
Laisse tomber tes bas, laisse tomber. T’es belle à même la peau. Laisse tomber le maquillage, t’es belle sans rouge.
Laisse tomber le décor, il cache la médiocrité des présences. Laisse les costumes d’infirmière et les franges de cow girl. Ne garde que ton désir.
Laisse tomber les cravates. T’es beau cou tout nu. Laisse tomber les chemises blanches. Laisse ton jogging au vestiaire et ton jean à même la peau. T’es beau de soupirs.
Ne garde que tes chaussures. Et parfois ton shorty noir, dont la fermeture permet le passage de mon doigt vers ton étoile. Garde ton pantalon rouge, juste pour en faire dépasser le sexe.
Garde des pinces à seins aux grelots hypnotiques. Garde tes chaussures au lit. Garde ta culotte que je l’écarte pour laper ta beauté plissée.
Garde ta robe noire, toute simple. Et ta jaune aussi. Et ton dos nus qui te va si bien. Garde des tissus fluides que je soupire d’envie.
Ne garde que le parfum de ton désir. Et ce parfum-là qui est l’unique.
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Illustration :
Ressan pour la colonne de gauche.
Merci à Real bodies@RealSkinBody pour ses photos
Un joli parfum de liberté…
La liberté est une fleur de la vie
Qu’il est doux de suivre le chemin de vos injonctions et de s’y perdre….
Le parfum unique, est-ce l’essence de Guerlain dont parle Gainsbourg ? Sa belle à lui n’était vêtue que de cela !
Je me retrouve dans ces désirs multiples et différents selon les humeurs et le ressenti.
Miam….C’est tout !