console -nom féminin
- élément en volute supportant le bras d’un siège ou le plateau d’un meuble
La volute de ton siège entre mes doigts de fumée, au bord du plateau, tend ton cul ma jolie.
- partie saillante de pierre, de métal ou de bois, de formes diverses, souvent en S et ornée, qui soutient un élément de construction ou de décoration
Dans la pierre de tes yeux, je taillerai le S de ma place dévolue. Entre tes orteils, je serai le S qui saille ta peau. Contre tes chevilles, je me ferai S câlin. Au mur de ta chambre, je me loverai S de tes étagères. Sage comme le livre sur la console, j’attendrais le retour de ma propriétaire.
- table appliquée le long d’un mur, dont les pieds (deux ou quatre) convergent ou non vers le bas
Applique-toi le long du mur, tes seins collés à la fraicheur, ton con libre, ma verge en exergue et non vers le bas. Applique-toi bien. Je t’aime ainsi étalée tout contre le placo. Tu es belle à faire table rase des rivages présents.
- organe en saillie sur un mur, destiné à porter une charge (balcon, corniche, etc.). [La console s’inscrit dans un triangle rectangle dont l’hypoténuse délimite son côté libre, habituellement galbé en talon ; parfois, les extrémités de ce talon se recourbent en volutes.]
Dos au mur, je te regarde consolation de mes jours solitaires, dos au mur je bande pour toi, décharge mes angoisses, avale mes restes d’espoir. Plante ton triangle contre les bourses de ma vie. Tu es la liberté de mes rêves érigés. Enlève tes talons, s’il te plait, tu n’as pas besoin d’artifice, le galbe de ton violon suffit à mon bonheur. Enlève ton balcon, s’il te plait, rien n’égale l’apesanteur de tes seins natures.
- console d’applique, support en cul-de-lampe appliqué au mur, servant à présenter pendule, vase, bibelot, etc.
Veux-tu être la lampe de mes nuits ? Veux-tu être le cul alangui ? Puis-je être suspendu au pendule de tes désirs ? Puis-je être le vase de tes soupirs ? Puis-je casser les bibelots encombrants de tes soucis ? Puis-je être le cul de ta lampe aux pieds bleus ?
- Élément de structure d’un ouvrage d’art encastré dans un appui et se développant en porte à faux
Encastre-moi fort. Très fort. Avec la douceur de tes doigts fermes, avec la folie de tes yeux rudes. Je veux être ton art, ton œuvre par mon cul offert, ta console de salon, ta chienne de porte. Saisis ma folie, arrache mes tremblements sans faux semblant. Prends-tout, la tête encastrée entre tes mollets, je serai enveloppé. Bien. Fort.
- partie supérieure d’une harpe, qui sert de chevillier
Ta main sur la partie de supérieure de ma hampe me trait jusqu’au cerveau. Ton souvenir se cheville à mon foutre, irrésistible. Je ne suis plus qu’un manche. Essore-moi jusqu’au chant cristallin des cordes.
Oui
C’est beau comme cent consonnes qui consomment les contusions de vos cons conquis oû de votre con sol itaire.
C’est beau, splendide même madame…
« Ta main sur la partie de supérieure de ma hampe me trait jusqu’au cerveau »
Je ne suis pas un garçon, mais ça m’est arrivé en rêve et parfois en lecture … ;)
Je dis bravo ! Il est parfait ce texte !
Diable de diableries
@Paul : vous jouez avec les sons comme Samson ?
@Ellie : J’aimerais connaître cela…
@Raphaël : mille merci ;)