O temps emporte les digues !
Pendant qu’il est trop tard, viens petit amant du samedi, viens lécher mes doigts, un par un. Alors que s’écoule la nuit, mange chaque parcelle de mon avocat. Entre mes cuisses, dévore les réponses à tes questions. Mais déjà, il est trop tard. Tu es devenu adulte entre mes mains. Quand tu rentreras chez toi, ta mère devinera, aux ridules de ton sourire, que ton sexe est mou, flasque de vide. Demain matin, les livreurs de lave-vaisselle vont passer. Tu ne devrais plus être là, mais entre mes draps aux aurores, j’aurais avalé tes frayeurs nues. Ils sonneront. Et toi, tout endormi des sueurs de nuit, tu ne sauras […]