Langueur d’été 4
Au soleil des soirs, mes seins réchauffent le coton blanc. Au jet du matin, mes seins se dressent sous la douche. Avec application, je passe le jet sur l’un et puis l’autre, puis sur les lèvres en bas. Trois fois rien, bien moins que ton sexe entre mes reins, bien plus que la langueur de l’été en cage douce. A la lumière douce, le sein s’échauffe, dernière tiédeur avant la nuit froide et glacée. A la lumière dorée, les grillons chantent l’éternelle après-midi qui déjà s’enfuit. Chaque minute mes fesses se décalent d’un cran pour suivre le déclin du soleil, bien plus lentes que sous les coups arides et doux […]