Votre bouche sur la tienne. Vos mains sur tes fesses nues.
Mon gout de chatte sur vos lèvres par tes lèvres pollinisées.
Ce furent les présentations.
Lumière sur vos yeux au delà de toi.
Point de contact récurrent.
Point de contact récurrent.
Peut-être mon regard était-il indécent.
Je ne sais
Je n’étais pas la seule centre des ébats.
Ils furent parfaits, à la technique, au son et aux petits soins.
Sans rire.
Enfin, sans se prendre au sérieux, tout en étant sérieusement présents.
Ils furent parfaits, à la technique, au son et aux petits soins.
Sans rire.
Enfin, sans se prendre au sérieux, tout en étant sérieusement présents.
Toi qui ôtes mes chaussures. Rouges.
J’étais assise, toi assis derrière moi, moi face à vous, vos mains sur mes cuisses. Tu m’enlevais ma robe en bidouillant avec ces fermetures cache-cœur qui demeurent, souvent, un mystère pour les hommes. Je sens le plaisir que tu prends à décacheter l’emballage. Tu enlèveras tout, mais pas tout de suite. Le reste dans très longtemps.
Lumière sur votre bouche. Et puis, d’un coup, comme ça, sans prévenir vous m’avez embrassée. Et là. C’était juste parfait. Juste comme j’aime. Prise au piège de votre bouche. Chaque fois que je la retrouverai à proximité de la mienne, j’y perdrai nos langues en alchimie.
Zoom sur vos yeux, à nouveau. Je les fixais au dessus de ton dos. J’adore ce contact entier avec ton corps. Vous et moi avions deux points de liaison : nos sexes et nos yeux, au-delà de toi. Je ne sais ce qui fut le plus pénétrant de vos yeux ou de votre pieu.
Votre livre posé sur le mien. Du sel sur trois roses jaunes.
Vos yeux encore. Vous étiez sur le dos. J’étais au-dessus. Face à face, littéralement. Vous vous étiez glissé sous moi, avec la galanterie de m’offrir votre sexe, alors que tu étais déjà derrière moi à vagabonder par mon étoile rugissante. Pendant que tous nos sexes se touchaient par emboitement interposés, vous me regardiez. Vos yeux, encore, plantés dans les miens. Vous me regardiez prendre plaisir, grimacer et gémir. Je tentais de ne pas clore les paupières, pour vous donner ce plaisir de voir le mien.
Tes yeux mobiles. J’étais sur le dos. Tu étais au-dessus. Face à face. Vous étiez derrière toi, surement à vagabonder autour de ton étoile. Tes mots comme guide de précipice. Mes mains qui tâtonnent doux de l’un à l’autre. Il me manque une surface réfléchissante pour jouir du tableau.
Focus sur votre bouche, à nouveau, dans un autre temps, qui m’embrassait avec délices et voluptés. Votre bouche que j’ai quittée prenant conscience que nos positions respectives pouvait t’exclure.
Tes mains dans votre livre. Nous vous avions écouté lire une cascade de mots salés et érotiques, sensés et chantants. Puis, le livre est arrivé entre tes mains. Tu lisais en silence, pour toi. Alors, pendant que vous vous occupiez à vous mettre en selle, je t’ai demandé de nous faire la lecture. Ton sexe se trouvait à portée de ma bouche, au calme plat. J’ai voulu savoir combien de temps tu continuerais à lire. J’ai voulu savoir combien de temps je continuerais à t’élire. Tu t’es arrêté de lire avant que ma bouche ne te lâche pour gémir sur ta cuisse. Et putain, c’était bon !
Ma main qui passe d’une peau à une autre, sans savoir sur quelle cuisse elle erre.
Votre couteau. Sans jeu de mot. Pour couper des lamelles de ce saumon charnu et fumé aux cendres, invité de choix de ce pique nique de roi. Votre langue recueillant une lampée de champagne que tu lui offres à mon dos. Vos conversations, à demi-codées, dont je comprenais l’ambiance générale. Tes mains qui m’invitent à me joindre à vous. Vos mains qui te branlent amicalement. Tes compliments sur votre sexe. Vos compliments sur le tien. Sourire.
L’émotion d’entendre mon prénom sous tes doigts. Votre odeur sous mon nez quand ma langue raffole de votre périnée et affole votre cul.
Vous qui me regardez te masser le dos, votre verre de bulles douces aux lèvres. Ton vernis est assorti à tes chaussures. Vous l’avez remarqué. Je souris. Tu profites.
Mes mains qui consultent l’étiquette de votre boxer.
Vous qui partez tout de noir vêtu, sans parapluie.
Toi qui fais glisser mes bas.
JE,Tu,ILS…..et c’est tres beau…..
Merci Sophie :)
C’est toujours un plaisir de vous lire !
Le récit sublime la situation !
Merci Matou :)
Du grand Marie Tro, une fois de plus !
Méli-mélo sensoriel et charnel que j’aurais aimé offrir aux plus insatiables de mes amantes …
J’admire l’exercice de style qui suinte à chaque ligne … tout ce que j’aime !
Je plussoie en affirmant que le récit sublime la situation.
Baisers envieux …
Merci Philo
Méli-mémots, c’est ça :)
Je me rend compte combien je suis incapable de décrire avec des mots simples je fais de la poésie un cache sexe pudique.
J’ai rien compris aux mots mais j’ai bavé devant la photo :D
ça me rend toute flagada…
Elle est belle cette photo. Et j’ai eu du mal à la trouver ! Souvent c’était plus…enfin porno quoi. Celle-ci est sensuelle à souhait.
On ne sait s’il est préférable de vous tutoyer ou de te vouvoyer !
En tout cas, pour ceux qui voulaient des explications à votre récent commentaire chez moi, on en trouve ici de longues et … excitantes, enivrantes !!!
Dans mon jeune âge, je connaissais un couple marié-deux-enfants qui se vouvoyait. Se tutoyaient-ils dans l’intimité conjugale ?
Quant à moi, je réserve le vous à ceux qui en goutent les plaisirs.
(Il paraitrait que mes explications ne sont toujours pas claires ^^)
Ah oui… c’est carrément plus clair, ne serait-ce que grâce à l’image.
Ne jamais être seul seule au centre des ébats, des débats mais à tour de rôle offert offerte au partage de deux compères, deux complices ; masculin féminin qu’importe, dans ces trios le genre s’estompe..
C’est le désir qui est au centre…
Comme vous le dites bien, simplement, lentement comme le désir aux rennes courtes, étalon maîtrisé.
Comme vous le contez bien, y compris le les regards, le votre d’abord qui voit ce que souvent l’on ne regarde pas, vos yeux qui électrisent les plaisir de leur joie, de leur étonnement du plaisir, de leurs larmes de bonheur parfois.
Comme vous nous le partagez bien. On croirait de venir de la vivre :-)). On en a les frissons, les rougeurs aux joues, les étonnements devant tant de partage triangulés. Avec, en plus, les mots précieux murmurés sur nos lèvres muettes.