Vie du blog


On se dit tout – La littérature érotique 3

Sur la route qui me ramène du travail, la radio parle soudain d’un grand-père qui écrivait des nouvelles érotiques. Intriguée, je reste sur cette station où une auteur de new romance parle de sa manière de suggérer la sexualité  à l’aide de longues descriptions qui prennent le temps, « du cou aux genoux » ajoute l’animatrice. Un peu à l’inverse de ce que je fais, me dis-je. Puis, l’animatrice invite les auditeurs à participer. Et si, je pouvais lire mes mots à l’antenne ? Non. En parler au moins. Et là, je n’ai qu’une hâte, franchir le seuil de chez moi, avaler un bout de camembert (oui le fromage c’est la vie) […]


Nuit orgiaque 4

Préambule : Titre de pute à cliques mais pas de tête à claques Lisez tout ce contenu, vous connaîtrez les coulisses extraordinaires des nuits orgiaques *** Cette année, j’ai participé au concours de la nouvelle érotique (ceux qui aiment la précision trouveront tous les détails dans le lien). Les auteurs inscrits doivent écrire en huit heures, entre minuit et 7h du matin. Outre la contrainte de temps (oh oui contrains-moi fort !), il faut y ajouter deux contraintes rédactionnelles : Contexte de situation : EST ÉPRIS QUI CROYAIT PRENDRE Mot final  : RICOCHET Pour cette folle nuit de changement d’heure, nous étions 406 auteurs confirmés à s’être inscris et être […]


Pourquoi écris-tu ? 7

Pourquoi écris-tu ? Incapable de répondre. La question se faufile dans les heures, toile de fond secrète, pourquoi sans fin et discret, sans panique et sans obsession, pourquoi sans réponse autre que la première. Il me faut revivre, augmenter la réalité dans les mots, susurrer le désir, crier à la face du monde que le plaisir est divin. Oui et non. Le monde est étroit, celui d’un blog n’est que trois petits riens ou quatre soupirs mineurs. Le plaisir est à vivre et non à lire. A écrire moins encore. Alors pourquoi écris-tu ? Est-ce vrai, au moins ? Je ne sais rien moi-même. C’est vrai et faux, pellicule imprimée […]


Bonbons à la violette 2

L’enfante arrive vers moi, du fond du jardin. Neufs violettes, c’est le cadeau qu’elle m’offre. Je n’ai jamais aimée dire «mon» enfant en parlant d’elle. Elle ne m’appartient pas. Elle est une fille que la nature m’a confiée sans vraiment me demander mon avis. Je la regarde s’avancer, pleine de vie, avec son printemps au bout des doigts. Du plus profond de mon cœur, montent des larmes que je parviens à maintenir au coin de l’œil. Je revêts mon sourire le plus assuré, puisé dans le théâtre des parents. Il me faut accueillir son destin qui bourgeonne. Un clignement de paupières, et j’entends l’orage qui ondule dans la plaine, il […]