Contact- Qui suis-je ? 10


GierBienvenu à toi passager clandestin de la voie lactée. Que trouveras-tu ici ?

Des émotions intenses, éclectiques, décalées, crues, intemporelles, jouissives.

Tu dénicheras les mots osés de la vie, des mots sages sur le vit, des langues ardentes, des sexes brûlants, des poèmes déculottés et des rires. Tu trouverais peut-être des motifs d’agacements. Et du sexe à portée de mots. J’ai l’ambition de mettre en mots la chair et la cyprine, l’émoi et le désir délicat, l’amour et la baise et les deux à la fois et l’un sans l’autre.

Je suis lea tenancière de ce blog, joueureuse de mots crus et poétiques. J’ai plaisir à écrire. Si tu n’aimes pas, va, vogue et trouve le site qui te convient. Si tu en as envie, lis, commente, reviens,  prends ton pied et jouis dans les mots.

Quand à savoir qui je suis… juste la personne qui tient ce blog.

Illustration : Carnet d’Eros

***

Contact :

Illustration : Varenne

***

Les mots de Charlie :

Maro Topic met les sens en mots

Elle ne raconte pas des histoires, en tout cas pas comme on l’entend. La linéarité n’est pas de son monde. Point de récit factuel, de situationnisme, Maro Topic s’occupe peu des faits, mais bien plus du monde intérieur. Celui des sensations, des corps, des émotions et de la peau. Si vous la lisez en espérant tout comprendre, si vous aimez aller du point A au point B, passez votre chemin.

Les textes de Maro Topic sont des évocations, une plongée au creux de la peau, au sein des sexes et des sens. Comme une peinture impressionniste, par touches elle délivre les émotions, les sensations et nous emmène dans un voyage sensoriel et poétique. Elle raconte les choses sur lesquelles on a du mal à mettre des mots, par des images, des mots qui s’emboîtent et au final nous emmènent avec eux. Une ballade au cœur des sens, loin du mental limitant et des définitions restrictives.

Maro Topic invite à la liberté, à la poésie et au plaisir, ça ne se refuse pas !

***

ITW réalisé par Ian Lid en 2014

Tenir un tel magazine est parfois exaltant. Qui d’autre peut recevoir un e-mail disant « j’aimerais être interrogée pour parler de la jouissance que me procure la sodomie » qui ne parte pas directement dans le dossier Spam ? Mais commençons d’abord par quelques préliminaires…


Interview par Ian Lid.

Ian : Quelle musique faut-il que je joue pour que tu aies envie de coucher avec moi ?

Marie : Pour coucher avec toi, il faudrait que je voie tes yeux. XX est un de mes choix du moment. Pas seulement pour les initiales.

Je crois que tu souhaitais nous parler d’un sujet particulier. Veux-tu nous en parler tout de suite ou préfères-tu quelques préliminaires ?

Je préfère les préliminaires pour préparer ce lieu secret.

Je comprends, il faut faire monter le désir et entretenir le suspense. Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Je suis une personne romantique mais qui déteste les bouquets cucul la praline, animale et douce. J’aime écrire et jouir.

Est-ce que tu sais faire pipi debout ?

Non. Je le ferais peut-être sur un bateau face à la mer.

Bonne idée. Le premier orgasme dont je me souvienne, c’était en montant à la corde – je devais avoir 7 ou 8 ans et je ne savais même pas ce qui m’arrivait. Tu te rappelles du tien ?

Très bien. J’étais déjà une très grande personne. Un jour sur un matelas à eau, un homme m’a fait jouir de ses doigts. C’est lui qui a mis des mots sur cette étrange sensation. « Tu as joui, a-t-il dit », et je crois que j’avais déjà joui en accouchant mais je n’en suis pas sûre.

Et tu es sûre que tu n’avais jamais joui avant ?

Oui. Du plaisir, pas de jouissance, encore moins d’orgasme.

Qui était cet homme, si ce n’est pas indiscret ?

Un elfe qui coupait des poissons (sourire).

Voilà qui sort de l’ordinaire. C’était il y a longtemps ?

Trop tard dans ma vie.

Et dirais-tu que ça a changé ta vie ?

Oui. Cela change ma vie. Je cherche quel est ce miracle, partout. Je suis comme devenue une vraie personne. J’ai pris confiance en moi. La jouissance est toujours un don merveilleux pour moi. Elle s’accueille dans le lâcher prise et avec d’autres.

Tu dis que tu es devenue une vraie personne. Est-ce que ça a été un déclic brutal, ou est-ce que ça a ensuite évolué linéairement ?

Cela a évolué doucement. Je me suis juste dit « comment ai-je fait pour vivre tout ce temps sans connaître ça ? ».

Est-ce que tu t’expliques ce changement d’une façon ou d’une autre ? Je veux dire, connais-tu la ou les raisons pour lesquelles tu n’avais pas eu d’orgasme avant ?

En partie dû à mon éducation, en partie dû à mon partenaire.

La religion, encore elle ?

Oui. Tu sais maintenant, mon plus grand rêve est que toutes les femmes puissent jouir au moins une fois dans leur vie.

Comment est-ce que ça s’est passé, l’évolution, par la suite ? As-tu pris les choses en main, ou as-tu rencontré les bonnes personnes ?

Je ne me fais jamais jouir seule, si telle est ta question. J’aime trop partager cette intensité-là. Et oui, j’ai fait en sorte de rencontrer les bonnes personnes.

La question était surtout de savoir si tu t’étais documentée sur le sujet, si tu avais cherché à en savoir plus, ou si tu t’étais laissée guider par les bonnes personnes.

Je me documente encore. Je viens de lire un livre sur la jouissance et la philo. Je demande aux hommes comment leur vient ce lâcher prise. J’observe la jouissance quand je la vis, ou chez les autres.

Comment décrirais-tu un orgasme à quelqu’un qui n’en a jamais eu ?

La jouissance c’est un lâcher prise, un présent éternel de quelques secondes, une explosion ou une douce vague qui vous prend d’un coup.

Est-ce que depuis, il y a une expérience, quelque chose que tu as fait un jour, qui surpasse tout le reste dans tes souvenirs ?

Oui, une fois avec un inconnu dans une soirée. C’était magique, comme si nos corps parlaient le même langage. Mais j’ai plein d’autres souvenirs merveilleux.

Est-ce que tu jouis facilement, maintenant ?

Oui, facilement.

Violet a un faible pour la baise sur la plage. Et toi?

Du tout. Le sable, ça pique. J’aime le confort d’une chambre ou d’un lieu enveloppant qui me permet de lâcher prise.

Est-ce que tu as déjà fait l’amour à plus que deux ?

Oui.

Quelles “configurations” as-tu testé ?

Je n’aime pas trop parler technique avec des mots laids comme HHF et autres. J’aime les peaux qui se mêlent et l’échange. J’aime que les femmes ou les hommes présents aiment autant les hommes que les femmes. J’ai déjà eu deux hommes avec moi. Ou on a été deux femmes. Ou deux femmes et deux hommes…

HHF ne m’aurait pas trop parlé non plus. Est-ce que l’intelligence est excitante ?

Très. Indispensable pour moi. Ultra sexy.

Décidément, ça fait l’unanimité. Quelle est la chose la plus adorable qu’on t’ait jamais faite?

Venir me faire un coucou à la sortie de mon train, très tard. Juste un coucou, juste un aller-retour pour me voir cinq minutes. C’était géant.

Et est-ce que parfois, la vulgarité est excitante ?

Entourée d’intelligence, oui.

Et les muscles et les tatouages ? Enrobés d’intelligence, bien sûr.

Je n’aime pas trop les muscles. C’est trop tendu. Je préfère les peaux souples. Les tatouages, why not.

Quelle différence fais-tu entre érotisme et pornographie ?

Une immense différence. L’érotisme c’est faire de la place à l’imaginaire. La pornographie, c’est montrer. D’ailleurs un porno qui me plait est un porno où on voit les acteurs ou les amateurs prendre du plaisir.

As-tu des films à recommander à nos lectrices ?

Aucun, je ne retiens pas les noms. Et je préfère de loin lire des histoires ou des BD car cela laisse plus de place à mon imaginaire.

Est-ce que ta découverte de l’orgasme a changé ta façon de t’habiller ?

Oui. Je ne m’habille pas  sexy mais j’aime mon corps alors je le montre par touche. L’érotisme des petits riens : un décolleté, un peu de cuisses, jamais tout à la fois.

Justement, parlons un peu de ton corps, si tu veux bien.

Je t’en prie.

J’ai lu chez mon coiffeur que le poil faisait un retour en grâce. Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Bonne nouvelle pour moi. Mais chacun est libre et j’apprécie autant les sexes lisses que les sexes entretenus.

Mais pas les sexes sauvages ?

Je fais avec.

Est-ce que tu aimes tes propres odeurs corporelles ? L’odeur de ton sexe ?

Oui. Les odeurs sont érogènes. Tu m’aurais demandé ça il y a dix ans, je t’aurais répondu le contraire.

Est-ce que tu as des gros seins ?

Ils tiennent dans une main… Enfin, chacun dans une main.

Quand tu pars faire un jogging, ou un autre sport, c’est string ou culotte ?

Jamais de string. Sport ? Culotte de coton tout confort. Nan mais !

Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?

Mes jambes. J’ai l’impression de répondre à un mec sur un site de rencontre, là tout de suite (sourire).

C’est le but.

(Rire) Nan, ne me dis rien sur le rire.

Genre “J’aime ton rire” ?

Et femme qui rit… tout ça.

Je n’aurais jamais osé. Question culture, maintenant ! Est-ce que tu as vu le film Deep Throat ? As-tu des informations à me révéler à ce sujet ?

Non, je n’ai pas vu. Le dernier film que je viens de voir est sorti il y a 7 ans.

Deep Throat est sorti il y a 42 ans ! On t’a pourtant laissé le temps (rire).

Pff. Je ne suis pas cinéphile, tu as vu ?

Oh, je ne sais pas si c’est du ressort de la cinéphilie…

Je viens de regarder sur Google.

Il faut regarder le documentaire Inside Deep Throat en même temps.

Très intéressant. Je regarderai cela.

Ça nous donnera une occasion de t’interviewer une seconde fois.

(Rire)

Au fait, pas de masturbation, donc pas de sex-toys ?

Si, masturbation mais pas de jouissance. Nuance. Pas de sex-toys. Je n’aime pas trop l’aspartame. Surtout pas de piles ! Je n’aime pas les vibrations mécaniques

Orgasme, baise et masturbation, tu es un peu l’exception qui confirme la règle.

Comme pour le sujet qui nous intéresse, enfin je crois

Parlons-en. En Arabie Saoudite, la sodomie est punie de lapidation. N’est-ce pas un peu exagéré ?

Je suis ravie de ne pas y habiter.

Comment as-tu découvert la sodomie ?

Un homme qui m’a susurré à l’oreille, je veux tout de toi. Je l’aimais bien et je me suis dit que c’était une bonne occasion de tester. J’étais excitée par son gland au bord de mon étoile.

Est-ce que ça t’a plu dès la première fois ?

Oui.

Est-ce que c’est ce que tu préfères par-dessus tout ?

Oui. Mais pas toujours, pas avec tous et pas tout le temps. Mais c’est LE truc qui me fait le plus de whouaou !

Est-ce que tu peux décrire la différence avec des mots ?

La différence avec l’orgasme vaginal ?

Oui.

Cela me prend aux tripes, j’oublie tout, je voudrais que ce soit éternel, tout mon corps est sous l’emprise du plaisir. C’est difficile à expliquer comme ça. Regarde plutôt sur mon blog où j’ai écrit un petit article sur une magnifique jouissance anale. Quand je jouis, je suis mon corps.

Tu es donc capable de jouir sans autre stimulation ? Il me semble que c’est effectivement assez rare.

Oui, sans autre stimulation. Si on me caresse le clitoris à ce moment-là, ça m’est désagréable, même. Cependant, ce « on » n’est pas n’importe qui.

Y a-t-il des critères pour que “on” soit la personne qu’il te faut ?

Le désir, et il ne se commande pas.

C’est son charme. As-tu déjà beaucoup parlé de sodomie avec d’autres femmes ?

Non. Dans mon entourage quotidien, ce n’est pas envisageable. Si je voulais en parler ici, c’était justement pour dire combien cela peut être bon.

Nous prêcherons au mieux ta bonne parole.

Oh ! Je ne veux convaincre personne. Juste partager ce qui est bon.

Parfois, un peu de conviction ne fait pas de mal…

J’aime, le plaisir, le don, c’est ça ma conviction.

Si tu devais mourir demain, quelle dernière expérience érotique voudrais-tu vivre ?

Je voudrais passer la nuit avec une amante que j’aime et pouvoir jouir encore au petit matin.

Dernière question avant de se quitter (jusqu’à ce que tu aies vu Deep Throat) : crois-tu aux femmes-fontaines ?

Je n’ai jamais vu, mais oui je sais que cela existe. Par contre, je déteste toutes les blagues qui tournent autour de cela. Elles doivent se sentir comme des bêtes de foire.

Je ne connais aucune blague là-dessus. Ça tombe bien.

(Sourire)

Merci beaucoup pour cette interview comme je les aime.

Un grand merci à toi, c’était un plaisir de te répondre.

Retrouvez Maro sur son blog, à lire et relire sans modération – ça rend peut-être sourd mais ça ne fait pas grossir.

Promis !

***

ITW réalisée par Maitre Roger, champion de la désinformation

Entretien paru le 13-10-2014

Authentiques tropiques : entretien avec Marie O, ethnologue

C’est un défi d’interviewer une blogueuse de la qualité de Marie O dans un web-journal satirique francophone de bon goût, pour publics de tous âges dotés de culture et d’intelligence (rappelons que celles-ci sont indispensables pour apprécier le second degré que l’on se vante de pratiquer ici). C’est donc avec délicatesse dans le maniement des mots et prudence dans celui des concepts que notre Rédacteur Suprême relève le défi. Note aux enfants et autres adultes habituellement choqués par la philosophie : vous avez le droit de lire l’interview de Marie O mais pas celui de visiter son blog. C’est interdit. In-ter-dit.

Marie O, qui es-tu ? Peux-tu te présenter à nos lecteurs et lectrices impatients de te connaître en trois héroïnes de romans pour illustrer trois dimensions de ta personnalité ?

Et bien, je lis l’Énéide en ce moment, un grand roman poétique. La mère d’Énée qui le soutient envers et contre tout, et, qui lui apparaît déguisée et en secret, est un personnage auquel je m’identifierais bien. Cette constance dans la filiation et le côté distendu de cette relation maternelle me parle. Or cette mère est la déesse Aphrodite qui s’unit par amour à un mortel, Anchise. Énée est né de cette union. Cerise sur le muffin*, cette déesse est associée à l’amour et à la sexualité. Pour tout le reste, allez voir wiki.

A bien y réfléchir, il y a peu de personnages féminins auxquels j’arrive à m’identifier dans les romans. Jeanne peut-être. C’est un livre écrit par Jacqueline de Romilly. L’auteure parle de sa mère et j’admire cette femme qui, veuve tôt, a élevé sa fille sans rien perdre ni de ses aspirations littéraires, ni de son côté décalé. Deux fois que je parle de la mère, vite un psy !

Et puis peut-être Alice Roy de la bibliothèque verte. Elle est détective et cela m’amuse toujours de chercher à comprendre comment fonctionnent la société, les personnes et les organisations. Ah, et j’oubliais Claude du Club des Cinq qui veut porter un nom de garçon. Comme je rêvais d’être Claude !

Et en un héros ?

Lorenzaccio m’a beaucoup touchée quand j’ai étudié cette pièce. Mais en répondant à tes questions, je me rends compte que les personnages qui m’interpellent le plus sont des vrais #gens : mon grand-père, une tante accueillante, un frère, ma fille, des auteurs, des amis…

Ton blog se titre « Authentiques Tropiques », référence évidente à Claude Lévi-Strauss. Quand as-tu commencé ton aventure ethnologique sur les Internets ? Pourquoi ? Pour qui ?

Par les forums, dans le temps d’avant. Ensuite, j’ai beaucoup z’ieuté les blogs d’illustrateurs. Je suis admirative devant l’esprit de synthèse et de création que demande l’histoire courte en quelques bulles, voir une seule. Un illustrateur/dessinateur, je ne sais pas le bon mot, est un observateur de la vie. Et les petites authenticités de la vie me passionnent.

J’ai commencé mon blog il y a un an et twitter il y a environ 6 mois. C’était un nouvel univers à explorer, et c’est enthousiasmant !

L’ethnologie est parmi les sujets les plus fédérateurs sur Internet depuis toujours, comme en témoignent des sites comme YouEthno ou Claude Levi et Michel ; as-tu déjà rencontré des passionnés d’ethnologie grâce à ton blog « Authentique Tropiques » ? Quels sont les sujets que vous avez approfondis ?

Sincèrement, je n’ai rencontré qu’une fois un ethnologue Irl, qui ne faisait plus d’ethnologie d’ailleurs, mais dirigeait un centre culturel. Ce qui m’a passionnée en discutant c’était sa vision globale du quotidien, comme s’il avait la capacité à prendre du recul sur son organisation (de travail notamment) et à regarder les petits évènements avec de la hauteur (sans se prendre au sérieux, genre perché).

Quels enseignements phénoménologiques tires-tu aujourd’hui de ton expérience de blogueuse ?

Du plaisir. Ce qui n’a rien de phénolo… comment tu dis déjà ? Que c’est beau de voir autant de tranches de vies, de projets, de façon d’écrire, de personnalités différentes ! J’aime contempler. Les blogs semblent un espace de paroles différent, libre de certaines contraintes comme celle de l’entourage proche ou de certains jugements. C’est aussi un moyen, pour certains, de militer, de faire entendre des idées politiques, de témoigner, de respirer, de créer, d’explorer d’autre parts de sa personnalités. Les blogs, c’est une sorte de grande ouverture au monde, pour peu qu’on ait envie de découvrir, d’explorer et de s’exprimer, même si beaucoup de blogs sont marchands ou créateur de buzz sans profondeurs.

Tu n’ignores pas que la publication de ton interview sur un web-journal de l’importance de Désinformations.com t’apportera une célébrité quasi infinie, des followers par millions et des lecteurs encore plus assidus. Es-tu prête ?

Gloupssss. Tu crois qu’il faut que je recrute un(e) CM et un chef(e) de projet ?

Depuis que tu connais Maître Roger, comment ta vie a-t-elle changé ?

J’ai souvent des frissons dans le cou à cause de ses bisous doux, j’ai regardé pour la première fois de ma vie #ADP, et j’utilise le hashtag #monAnalyse. Enfin, je souris souvent sur son site et blog de désinformation capital pour le moral !

Quelle musique as-tu écoutée pour répondre à cette interview ?

Le bruit du vent dans les arbres, et les gouttelettes de pluie sur les vitres.

Et le sexe, dans tout ça ?

C’est une des plus belles choses de la vie avec le soleil, les livres, l’amour et les amis (et mon téléphone portable, un verre de vin, les clefs de chez ouam, …). Et le thème principal de mon blog mi poétique mi érotique.

* j’ai découvert cette expression québécoise il y a peu

***

IT


Si tu as envie d'écrire, j'aurais plaisir à te lire

10 commentaires sur “Contact- Qui suis-je ?

  • Thomas

    Bonjour Marie, je viens enfin de me décider (trouver le temps) de parcourir ton blog.
    Et… J’aime beaucoup. Je trouve tes textes d’un réalisme sublime, entre le cru et l’érotisme. Ils détaillent la vie, ses vicissitudes, tout ce qui fait que nous sommes humains, des êtres imparfaits donc, avec nos qualités, nos défauts et nos zones d’ombre.
    notre société a toujours eu un regard bienveillant concernant les envies de sexe des hommes. En revanche, en ce qui concerne les femmes et leurs désirs les plus intimes, l’hypocrisie sociétale nous force la main, et veut nous présenter les femmes qui assume leurs envies de sexe et qui en parlent ouvertement, comme des
    êtres déviants.
    Merci donc de détromper la doxa, et de nous montrer le visage (entre autre) d’une femme qui a des envies sexuelles, des fantasmes, et qui les assument pleinement.
    Je pense que le porno tend à biaiser notre regard sur vous le plus grand mystère de l’humanité, certaines pratiques sexuelles s’apparentant largement à ces films, même si pourtant, dans l’intimité elles peuvent se révéler bien agréables.
    Après, je ne connais pas le degré de réalité de tes textes… Mais je sais qu’il y a toujours une part de vérité dans les écris… On n’écrit bien que sur ce que l’on connaît non ?
    J’aime beaucoup la femme que je perçois derrière tes textes, cette femme qui n’a pas peur du regard des autres, qui s’assume telle qu’elle est et le revendique. Une femme forte, à l’intelligence décuplée et au regard acéré sur notre société et les pauvres personnages qui y errent l’âme en peine.
    Tu as cette façon de croquer les gens qui fait que l’on s’identifie tout de suite. Pas forcément à eux, mais à toi surtout. J’avoue m’être beaucoup retrouver dans certains textes, notamment ton récit de gare. Combien de personnes telles que tu les décrits j’ai pu croiser tous les jours. Ces êtres qui semblent lobotomisés par la société, le travail, l’argent, le couple. Qui semblent porter le poids du monde sur leur dos, le visage n’exprimant rien d’autre que le grand Rien, aucune émotion.
    Merci donc encore une fois, de ranimer l’Emotion, les émotions dans nos cœurs flétris, de redonner une once de passion dans nos vies parfois si « monocorde »…
    Je vais continuer de lire ton blog et de te suivre sur Twitter, pour me régaler de tes textes et anecdotes.
    Très bonne continuation à toi.

    • MarieTopic Auteur de l’article

      Merci pour ce retour qui me touche beaucoup.
      Je vais tenter de continuer à écrire, tant que mes doigts suivent le mouvement, tant que ma tête me fournit en mots

  • melosensuel

    Je découvre avec plaisir votre nouveau blog, je suis une visiteuse intermittente, en recherche du bon mot pour enflammer mon imaginaire. J’aime lire vos textes, car j’y découvre à la fois de l’implicite et de la découverte. Je vous envie cette créativité et cette liberté de mettre en mot le plaisir sous toutes ses formes, alors en attendant de trouver mon bon mot et ma liberté à moi, je lis, j’explore et je savoure vos mots à vous…

    • MarieTopic Auteur de l’article

      Bienvenue melosensuel.
      Merci pour vos mots et votre visite
      Je vous souhaite de trouver le bon tempo et les volutes de liberté pour exprimer votre créativité.
      Tenez nous au courant, surtout :)))